UN ARTICLE POUR LE BIG TOUR BPI FRANCE

UN ARTICLE POUR LE BIG TOUR BPI FRANCE

Ce mardi 13 septembre, le Big Tour de BPI France s’est arrêté à Chateauroux.

Notre entreprise a été mise à l’honneur par un article dans le journal Le Parisien à cette occasion :

 

Catoire Semi, une PME familiale qui investit pour le futur

L’entreprise de Martizay (Indre), spécialisée dans les pièces d’outillage pour l’aéronautique et l’automobile, mise sur la robotisation. Elle incarne le dynamisme du tissu économique local, mis en avant ce 13 septembre à l’occasion du passage du Big Tour de BPIFrance à Châteauroux.

L’entreprise Catoire Semi est spécialisée dans les pièces d’outillage pour l’aéronautique et l’automobile. D. TOMASSO

L’entreprise Catoire Semi est spécialisée dans les pièces d’outillage pour l’aéronautique et l’automobile. D. TOMASSO

 

Le 12 septembre 2022 à 11h37 par Lara Rinaldi.

 

Contenu en partenariat avec Bpifrance

Depuis début mars et tout au long de l’été, le Big Tour de Bpifrance fait la promotion des entreprises de l’hexagone et met en avant des opportunités d’emploi dans une ambiance festive, concerts et animations à l’appui. Le Parisien-Aujourd’hui en France l’accompagne au fil des étapes.

Malgré les crises, la PME familiale Catoire Semi résiste. Fondée en 1958 à Sartrouville (Yvelines) par Georges Catoire, l’entreprise désormais basée à Martizay (Indre) est spécialisée dans la fabrication d’outillages et de pièces d’usinage. « Mon grand-père était ouvrier chez Renault lorsqu’il a décidé, avec ma grand-mère, d’ouvrir un atelier de réparation de pièces de forge », raconte Laure Catoire-Boissé. Présidente de l’entreprise depuis 2013, elle incarne la troisième génération à la tête de la société. « La production s’est ensuite diversifiée au cours des années 1980 notamment », poursuit l’entrepreneure.

Sous-traitant, Catoire Semi produit l’intégralité de ses pièces en France pour les secteurs aéronautiques et automobiles et des clients comme Airbus ou Stellantis. Confrontée depuis le début de l’année à une hausse des prix des matières premières, Laure Catoire-Boissé craint de nouvelles difficultés dans les prochains mois. « Le léger tassement des prix de l’aluminium et de l’acier ne devrait pas durer et la hausse des coûts en matière d’énergie menace les fonderies et aciéries, confie-t-elle. Alors, nous essayons d’anticiper au maximum les besoins de nos clients. »

Des robots pour réduire la pénibilité

Un nouveau coup dur pour l’entreprise, déjà fragilisée par la crise sanitaire qui a particulièrement impacté les secteurs d’activité de ses clients. « Ça a été violent et nous en ressentons encore les effets aujourd’hui, constate Laure Catoire-Boissé. Mais nous avons décidé de ne pas rester les bras croisés et d’investir pour le futur. » Ainsi, grâce notamment aux aides du plan France Relance, l’entreprise a pu se doter de deux nouveaux robots pour faciliter la fabrication et le contrôle des pièces conçues.

« Il s’agit de produits de très grandes dimensions dont les prises de mesure étaient effectuées à la main, explique la dirigeante. Grâce à cette technologie, nous allons réduire la pénibilité ainsi que le temps consacré à cette tâche et nous concentrer sur l’analyse des données. » Pas question pour autant de supprimer des emplois avec cette digitalisation du métier, assure Laure Catoire-Boissé : « Le robot n’en détruit pas, il en crée. Par exemple, un de nos contrôleurs a pu évoluer vers un autre poste et nous réfléchissons aux nouvelles fonctions qu’offre cette robotisation ».


Favoriser les recrutements


La technologie doit donc permettre de rendre plus attractifs des emplois parfois difficiles à pourvoir. L’entreprise, qui emploie aujourd’hui 65 salariés, a également racheté une ferme située en face de l’usine afin de la transformer en cinq logements entièrement équipés. « L’un des freins à l’embauche était la localisation de l’usine ; pour contourner cette difficulté, nous proposons des appartements à des loyers modérés », détaille la présidente de Catoire Semi.

Un des logements a ainsi été occupé par un alternant âgé d 15 ans dont les parents habitaient à une trentaine de kilomètres de l'usine. "Il a été diplomé cet été et va intégrer notre ffectif", se félicite Laure Catoire-Boissé. L'entreprise accueille sept autres apprentis, "une filière d'excellence" créée dès ses débuts. "Si nous le pouvons et qu'ils en ont envie et les capacités, nous accompagnons les étudiants jusqu'au diplôme d'ingénieur", se réjouit la patronne.


 

Pour lire l’article sur leur site internet :

https://www.leparisien.fr/economie/business/catoire-semi-une-pme-familiale-qui-investit-pour-le-futur-12-09-2022-5BJEWHE4L5AGZACHZNGAIUILOI.php